
TPE:
l'hydrodynamisme
Peut-on s'inspirer de la nature en matière d''hydrodynamisme pour les technologies humaines?
De nombreux animaux développent des caractéristiques hydrodynamiques spécifiques qui s'adaptent à leur mode de vie, la nature nous montre ainsi qu'il existe de nombreux moyens d'optimiser ses déplacements dans l'eau en fonction de ses besoins.
La forme de l'hippocampe
Les nageoires de l’hippocampe sont très réduites, il en a une dorsale et une pectorale .Ces nageoires extrêmement fines vibrent à un rythme de plus de 30 battements par seconde. La nage de l'hippocampe est de ce fait très particulière. Elle est très lente (il ne peut parcourir que 25 cm en 5 minutes) et verticale, ils nagent donc généralement en oblique. Les hippocampes sont notoirement lent, mais des scientifiques ont découvert que leur forme unique leur permet de surmonter cette limitation. En dépit de leur air inoffensif et de leur faible vitesse, les hippocampes sont d’excellents prédateurs. Les chercheurs qui ont mené l’étude disent qu’il est un des nageurs les plus lents, mais ils peuvent capturer des proies qui nagent à une vitesse incroyable. Dans des conditions idéales, les hippocampes attrapent leur proie dans 90% des cas, un taux de réussite qui serait surprenant pour tout autre prédateur.
Quel est leur secret ? les recherches montrent qu’il réside dans la forme unique de la tête de l’hippocampe et dans une technique connue sous le nom d’alimentation "pivot", qui consiste en un mouvement très rapide à courte portée à partir d'un point d'accroche (généralement une algue). Mais attraper leurs proies (généralement des petits crustacées) n’est pas chose facile sous l’eau, car nombre de ces créatures sont sensibles à l’hydrodynamisme. Le copépode, sa proie principale peut détecter les ondes et courants de prédateurs s’approchant et se sauver à des vitesses de plus de 500 fois la longueur de leur corps par seconde. Ce mode d’alimentation «pivot» a fait évoluer l’hippocampe vers une morphologie unique. La forme de sa tête et plus précisément de son museau crée une zone appelée zone de « déformation du fluide », ou "zone de sillage” qui minimise le l’intensité de perturbation de l’eau par un objet se déplaçant à travers. L’hippocampe peut ainsi approcher rapidement des proies sans se faire détecter grâce à la forme de son bec qui minimise les déplacements d’eau


