Peut-on s'inspirer de la nature en matière d''hydrodynamisme pour les technologies humaines?

Au cours de ce TPE, On cherchait à savoir s’il était possible d’améliorer le dynamisme de nos machines en s’inspirant de ce que l’on pouvait trouver dans la nature, car d’après la théorie de l’évolution, les caractères d’une espèce évoluent en même temps que celle-ci pour s’adapter aux caractéristiques de son milieu de vie et sont donc bien « optimisées ». Pour cela on a d’abord flirté avec l’aspect théorique de l’hydrodynamisme pour comprendre un peu ce qui faisait varier la vitesse d’un objet dans l’eau. Notre expérience nous a permis de prouver que la forme de celui-ci y joue un rôle prédominant, mais nos recherches nous ont aussi appris que d’autres paramètres tels que la rugosité du matériau ont leur importance.

On a ensuite étudié quelques exemples d’animaux qui sont intéressants  par leurs caractéristiques hydrodynamiques particulières adaptées à leurs besoins, ces études de cas nous ont donc montré que la « forme hydrodynamique parfaite » est purement théorique et qu’il existe en fait de nombreuses formes adaptées à différents moyens de déplacement. On a donc vu dans la dernière partie comment il est possible de s’inspirer des différentes solutions trouvées par la nature pour se déplacer dans l’eau afin d’améliorer les capacités hydrodynamiques de nos technologies. A travers deux études de cas, on a montré que l’on peut s’inspirer de la forme dans le cas de la baleine à bosse mais il est aussi possible de copier d’autres caractéristiques comme la rugosité de la peau de requin.

            Mais si l’on a réussi justement à se servir de la nature pour améliorer nos technologies de par le passé, le peut-on encore aujourd’hui ? Eh bien la réponse est oui sans doute car l’Homme et la faune aquatique sont soumis aux mêmes contraintes naturelles et les solutions trouvées par les êtres vivants au cours de leur évolutions sont généralement plus efficaces que celles utilisées par l’Homme, on a donc toujours intérêt à essayer de s’inspirer de la nature. Il existe encore bien des espèces aux caractéristiques étonnantes qui sont encore à percer à jour, de plus il reste de nombreuses espèces méconnues qui regorgent sans doutes de caractéristiques intéressantes, on pense notamment à la vie des abysses. Enfin, le biomimétisme ne se limite pas aux caractéristiques physiques de l’animal, on peut aussi s’inspirer de son comportement, issu lui aussi d’une longue évolution, on peut notamment donner l’exemple d’une voiture automatisée qui se conduirait toute seule en adoptant les déplacements d’un banc de poisson afin d’éviter les obstacles, c’est un projet encore en cours de développement qui pourrait peut-être devenir banal dans le futur.